De nombreux sujets brûlants concernent les chaînes d’approvisionnement en 2022, mais aucun d’entre eux n’est aussi important que les coûts toujours plus élevés auxquels sont confrontées les entreprises de transport et de logistique à l’échelle nationale. Que ce soit en raison de l’incertitude continue liée à la COVID-19, du coût de la main-d’œuvre, de l’équipement et des pièces, des coûts toujours plus élevés liés aux installations, aux assurances et aux dispositifs de consignation électroniques (DEC), la plupart des gens éprouvent un peu d’anxiété face à l’avenir. Une véritable tempête gronde sur l’industrie et des augmentations considérables sont inéluctables cette année.

Voici les six principaux coûts qu’il faut prendre en compte en établissant les budgets pour 2022 et les années à venir :

1. L’inflation
D’après Statistique Canada, en janvier 2022, l’inflation au Canada a dépassé 5 % pour la première fois depuis septembre 1991, et elle a augmenté de 5,1 % d’une année à l’autre. Les prix ont augmenté dans tous les grands secteurs d’activité, y compris les transports qui ont connu une augmentation de 8,3 % au début de l’année. De nombreux analystes pensaient qu’il s’agissait d’une situation temporaire, mais à présent, certains d’entre eux n’en sont plus sûrs étant donné l’écart continu entre l’offre et la demande.

2. La main-d’œuvre
La pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie du camionnage continue d’être un problème pour les transporteurs. La population vieillissante est un facteur important puisque les chauffeurs qui s’approchent de l’âge de la retraite sont plus nombreux que ceux qui entrent sur le marché du travail. D’après Camionnage RH Canada, le nombre de postes de chauffeur à pourvoir n’a cessé de grimper au cours du troisième trimestre de 2021 pour atteindre un total de 22 990 postes à pourvoir dont plus de 44 % demeurent vacants après 90 jours.

Les entreprises dépensent des milliers de dollars en frais de publicité, en primes au moment de l’embauche et en augmentations salariales afin de recruter et maintenir en poste les nouveaux chauffeurs. L’ensemble de l’industrie rémunère davantage les chauffeurs dans certaines régions où les salaires ont augmenté de plus de 10 %.

3. L’équipement
Les coûts associés à l’équipement, aux pièces et à l’entretien sont également en hausse. Même si nous assisterons à de légères augmentations des coûts des unités motrices, on prévoit que l’augmentation des coûts des remorques se situera autour de 20 % — encore faut-il qu’on puisse en acquérir — et qu’elle s’accompagnera d’une augmentation des coûts du bois d’œuvre, de l’aluminium et de l’acier en 2022. Certains fabricants d’équipement prévoient accuser des retards d’un an, ce qui signifie que les entreprises débourseront davantage pour ce qu’elles seront en mesure d’obtenir au moment où il sera possible de l’obtenir. Dans certaines régions, de nombreux transporteurs vont même refuser des clients, car il n’y a pas l’équipement nécessaire pour les servir.

4. Les locaux industriels
Étant donné que la demande de locaux industriels ne cesse d’augmenter au Canada, le nombre de locaux disponibles est en baisse constante alors que les prix continuent d’augmenter. D’après CBRE, la moitié des marchés canadiens ne disposent pratiquement plus de locaux industriels. En date du quatrième trimestre de 2021, les marchés immobiliers de Toronto, de Vancouver et de Montréal ont tous enregistré un taux de disponibilité de 0,9 %. La baisse de la disponibilité accompagnée d’une demande croissante entraîne une augmentation des prix qui, dans certaines régions, ont connu une hausse de 30 %.

5. Les assurances
Les primes d’assurance devraient augmenter encore en 2022, ce qui fera gonfler les paiements annuels de certains transporteurs considérablement. D’après Hub International, de nombreux assureurs sont en voie de se remettre des réclamations importantes auxquelles l’industrie a dû répondre et des conditions météorologiques catastrophiques qui ont entraîné une hausse des taux allant jusqu’à 10 % en 2022. Le recours à la télématique et aux carnets de route électroniques (CRE) aidera les transporteurs ayant un excellent bilan en matière de sécurité à réduire leur profil de risque et à atténuer certains des coûts connexes, mais la technologie coûte cher.

6. Les carnets de route électroniques (CRE)
Le mandat sur les CRE sera mis en exécution au Canada à compter du 21 juin 2022. Même si les transporteurs dignes de confiance reconnaissent que les CRE sont favorables pour l’industrie, ces dispositifs coûtent cher. Leurs coûts annuels en matériel, en installation, en intégration des TI, y compris les frais mensuels récurrents dépassent 2 000 $ par véhicule. Ces changements réglementaires font grimper encore davantage les coûts d’exploitation des parcs de véhicules, ce qui pousse des entreprises et des chauffeurs à quitter complètement ce secteur.

L’inflation croissante qui mène à une augmentation des prix, les augmentations salariales pour attirer et maintenir en poste les chauffeurs et l’augmentation des coûts liés à l’équipement, aux pièces, aux installations, aux primes d’assurances et aux CRE se traduiront inévitablement par une augmentation des coûts pour les transporteurs et les clients. Pour cette raison, il est plus important que jamais de travailler en collaboration avec un partenaire de confiance.

À Manitoulin Transport, nous mettons l’accent sur l’excellence du service à la clientèle et collaborons avec nos clients pour nous assurer de rester concurrentiels sans nuire à la prestation des services. Nous disposons du personnel, des infrastructures et de la technologie qui contribuent à faire progresser votre entreprise. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les services offerts par Manitoulin Transport, n’hésitez pas à communiquer avec nous par courriel à l’adresse [email protected].